Nos spécialistes ont commencé par coordonner le transfert d’équipements sensibles et stratégiques, comme un appareil de numération de cellules par cytométrie (ou cytomètre), un robot de transfert, un microscope confocal (Molecular Devices), un système d’électrophorèse, etc. En parallèle, ils ont orchestré le déplacement de centrifugeuses, d’incubateurs, de Postes de sécurité microbiologistes (PSM), de sorbonnes et de hottes de laboratoire (à flux laminaire, de pesée…), de balances, de systèmes de filtration et de purification d’eau, d’agitateurs vortex, de bains à ultrasons, etc.
Les équipements de paillasse (microscopes, bains thermostatés, bains-marie et autres pipettes) faisaient également partie du voyage, tout comme les équipements du froid : réfrigérateurs, congélateurs et surgélateurs (-80 °C/-150 °C). Nos experts ont aussi transféré les enceintes thermostatiques (ou étuves) de Chilly-Mazarin à Vitry-sur-Seine, ainsi que toutes les verreries de laboratoire.
« Nous avons orchestré le pilotage global du transfert en prenant en charge la gestion du planning, l’organisation de la coactivité, ainsi que la continuité d’activité avec les différents laboratoires, qui étaient nos points de coordination avec le client. Nous avons donc géré la sous-traitance avec 27 entreprises, assuré le pilotage de la sécurité et des protocoles des deux sites, mais aussi organisé les flux d’équipements : du repérage, à la protection des voies de circulation, en passant par l’édition d’une succession de fiches de vie », détaille Christy Denise, Responsable d’affaire.
Ce transfert méticuleux a nécessité la préparation en amont de tous les équipements : décontamination, tests fonctionnels, déconnexion et mise en sécurité. Un PV a été établi avant que n’ait lieu le transfert. Dès lors, nos experts ont supervisé la mise en caisse (standard ou spécifique) des équipements et ils ont organisé la logistique de transport avec des déménageurs spécialisés.
Une fois à Vitry-sur-Seine, ils ont réinstallé l’ensemble des équipements, procédant aux raccordements électriques, à la connexion des réseaux de fluides et de gaz, ainsi qu’à l’installation des équipements informatiques. Ils ont effectué des tests de bon fonctionnement, avant de procéder à la requalification de tous les instruments — en faisant appel, le cas échéant, à l’expertise des fabricants et autres fournisseurs[1]—, avant d’établir le PV de livraison.
Échelonné sur une douzaine de semaines, le transfert a tenu compte de l’activité des laborantins, minimisant au mieux l’arrêt technique de chacun des laboratoires.